C. La postérité de l’Inventaire : le Miroir des classiques

La tradition chartiste de thèses consacrées aux traductions médiévales des classiques qui s’inscrit dans le quatrième axe de recherche de l’École est représentée par :

On rappellera d’autre part que, depuis les années 1970, l’intérêt pour les traductions médiévales, qui ne se limitent d’ailleurs pas aux traductions des classiques, a bénéficié de l’émergence du moyen français comme objet d’étude propre, tant du point de vue linguistique que du point de vue littéraire. Les colloques consacrés aux traductions médiévales se sont donc multipliés : on en jugera par la liste des colloques tenus en Europe dans les dix dernières années :

Dans la même veine s’inscrivent les conférences sur la théorie et la pratique de la traduction médiévale organisées sous l’impulsion de Roger Ellis et qui donnent lieu à la publication « The Medieval Translator. Traduire au Moyen Âge », série publiée par les éditions Brépols : le dernier volume (t. 9) a été publié en 2006.

Enfin il faut signaler une entreprise plus large dans ses ambitions que le Miroir des classiques puisqu’elle concerne toutes les traductions dans toutes les langues de l’Europe médiévale, et dont les principes viennent d’être définis : Translater au Moyen Âge. Cinq siècles de traductions en français (XIe-XVe siècles). Étude et Répertoire. Une publication en deux volumes, sous la direction de Claudio Galderisi, est prévue chez Brépols pour 2010.

Le Miroir des classiques est le fruit du travail de trois générations de chartistes. Les auteurs ont bénéficié de l’aide de Gautier Poupeau, qui a assuré l’élaboration informatique du projet, et de Guillaume Lagrave, qui a encodé les notices. Qu’ils soient tous deux remerciés de leur disponibilité et de leur efficacité.