Place de la traduction dans la diffusion des classiques au Moyen Âge.

Sur les problèmes généraux de la transmission médiévale des auteurs classiques on lira :

Et toujours :

La transmission des classiques est connue par la magistrale synthèse de Birger Monk Olsen et par ses travaux successifs qui la mettent à jour :

Voir aussi les colloques internationaux qui ont été consacrés à la transmission médiévale des classiques :

L’inventaire de Birger Munk Olsen ne dépassant pas le XIIe siècle, il est nécessaire de le compléter par une publication entreprise à l’initiative de la fondation Ezio Franceschini et de la Sociétà internazionale per lo studio del Medioevo latino (SISMEL) par une équipe internationale :

On ajoutera pour la fin de la période, l’étude capitale d’Otto Mazal :

La connaissance directe des classiques se double, pour certains d’entre eux, par celle des commentaires qui leur ont été consacrés et les traductions portent quelquefois à la fois sur le texte ancien et sur son commentaire médiéval, mais dans ce domaine aussi la documentation repose sur une entreprise en cours :

Enfin il faut signaler une jeune revue qui se consacre, dans une optique transdisciplinaire et comparatiste, à la réception et à la tradition de l’Antiquité à travers les âges :

L’histoire de la réception des textes antiques et de leur place dans la culture vernaculaire médiévale nous semble être un volet important de la diffusion des classiques au Moyen Âge. Bien évidemment, pour évaluer la part des traductions dans la connaissance de l’Antiquité classique, il faut partir des textes disponibles au Moyen Âge : cependant le choix des textes traduits parmi les possibles aide à définir les curiosités. Dans le corpus des textes traduits pendant tout le Moyen Âge, on ne s’étonnera donc pas de constater que ce sont les textes historiques et l’enseignement moral qui occupent la place prépondérante et non pas les textes « littéraires », aussi bien en ce qui concerne la variété des Ĺ“uvres que le nombre des témoins conservés.