Les notices complètes comportent trois niveaux : le texte-source, la/les traduction(s), le(s) témoin(s). A chaque niveau correspond une bibliographie réduite à l’essentiel. Seuls sont mentionnés les articles et les monographies les plus complets et ceux qui fournissent une bibliographie détaillée ou actualisée. N’ont ainsi pas été retenus certains catalogues anciens de manuscrits dont les notices se réduisent à une ou deux lignes ni les articles qui ne traitent qu’indirectement de la tradition textuelle.
A ce premier niveau sont données de brèves indications sur la fortune latine du texte puis sur sa réception française ailleurs que dans les traductions traitées dans la notice. On y présente rapidement les textes français qui n’ont pas été retenus bien qu’ils entretiennent un rapport de dépendance ou de référence avec le texte latin qui fait l’objet de la notice.
Dans une étape ultérieure, ce répertoire intégrera des notices limitées à ce premier niveau : il est en effet important de rendre compte de la réception vernaculaire d’auteurs classiques qui n’ont pas suscité de traductions au sens strict, mais qui ont fait l’objet d’adaptations ou de traductions partielles insérées dans des compilations. Des historiens comme Salluste, Suétone ou Lucain, des poètes comme Horace, Juvénal ou Virgile, par exemple, doivent avoir leur place dans ce répertoire.
Classées par ordre chronologique, les traductions portent le titre que leur a conféré la critique, à défaut celui qui est le plus fréquemment donné par les manuscrits. Sont indiqués à la suite du titre le cas échéant le nom du traducteur, puis la mention de la forme employée (vers ou prose) si elle est nécessaire pour distinguer les versions anonymes, et une date.
Suit une courte notice, reposant sur les acquis de la recherche, qui précise la date de traduction, les procédés de traduction les plus marquants, les liens possibles avec d’autres traductions, l’ampleur, la nature et les sources des développements imputés au traducteur.
Dans plusieurs notices sont édités des extraits de la traduction, surtout quand aucune édition n’en est disponible : il s’agit généralement du prologue dont on sait l’importance pour l’étude des traductions médiévales, quelquefois de l’épilogue ou d’une pièce annexe. Si ces passages ont été édités, nous en donnons les références bibliographiques.
Figurent ensuite les incipit et explicit d’après l’édition critique faisant référence et à défaut d’après un manuscrit dont la critique a signalé la qualité des leçons. Si la traduction est longue, comme celles de Valère-Maxime ou de Tite-Live, les incipit et explicit sont détaillés pour chaque livre et pour chaque décade, afin de permettre l’identification de traductions partielles ou lacunaires. Les incipit et explicit sont donnés sans ponctuation afin de faciliter la recherche informatisée.
Lorsque la traduction a été remaniée, le remaniement est présenté à sa suite selon les mêmes critères.
Il s’agit de la partie la plus longue de la notice : sur ce point le Miroir des classiques diverge de l’Inventaire de Jacques Monfrin qui donnait une liste de manuscrits limitée à l’indication de la cote, de la date et de la provenance.
Sont d’abord présentés les manuscrits, y compris les fragments et les copies incomplètes. Ceux qui sont inaccessibles parce qu’ils figurent dans des collections privées, les manuscrits perdus, détruits, mentionnés dans les inventaires et non localisés sont rejetés en fin de liste. Le dépouillement d’inventaires anciens est à l’heure actuelle seulement ébauché, mais nous n’avons pas cru devoir passer sous silence les quelques références déjà glanées. Comme il a été, est et sera matériellement impossible de consulter tous les manuscrits, nous précisons pour chaque notice si le manuscrit a été vu ou si l’on a dû se contenter d’un microfilm. L’absence de toute mention signifie que les données sont entièrement de seconde main et sont tirées de la bibliographie citée. La liste des manuscrits est suivie de celle des éditions imprimées anciennes.
1) Les notices de manuscrits suivent le schéma suivant :
2) Les notices d’imprimés
Les notices d’imprimés donnent, dans l’ordre, le titre, le lieu d’édition, l’imprimeur-libraire, la date, le format, l’indication de la présence d’une illustration et le nombre de feuillets, quand l’édition est foliotée ou que le compte des feuillets a déjà été fait. La transcription du titre ne respecte ni les majuscules ni la mise en page de l’imprimé ancien, mais le titre est chaque fois donné in extenso. Le contenu de l’imprimé est détaillé suivant les principes de présentation qui ont été adoptés pour les manuscrits. L’exemplaire qui a été consulté est identifié par sa cote. La bibliographie renvoie à la description la plus récente ou la plus complète sans citer l’ensemble des répertoires usuels.