Térence a toujours été un auteur scolaire. Quintilien (Inst. 10, l. 90) recommande ses écrits comme « in hoc genere elegantissima » et les Pères de l’Eglise le fréquentent assidûment (H. Hagendahl, Augustine and the Latin Classics, Göteborg, 1967, t. I, p. 254-264). Les 650 manuscrits de Térence copiés après 800 en font l’un des classiques les plus lus, même si l’on mesurait le risque que l’élève, au lieu d’apprendre le latin à partir de faits scandaleux, apprît les actions scandaleuses à partir du latin (Augustin, Conf. l. 16. 26). Ainsi au Xe siècle, Roswitha de Gandersheim composa six comédies en prose pour les substituer aux comédies immorales de Térence, qui vit son influence diminuer dans les monastères, lorsque les moines de Cluny tentèrent de séparer la culture monastique de la culture séculière.