Traduction de l'ouvrage : Aelius Donatus. Ars minor.
« Il s'agit de la plus ancienne rédaction française conservée de l'Ars minor. Très abrégée, elle semble bien correspondre à des notes de cours, à l'usage d'un maître connaissant par coeur, ou presque, le texte intégral [...]. Par rapport au texte « standard », B présente également de nombreux ajouts et définitions complémentaires communs à d'autres versions françaises » (M. Colombo Timelli, Traductions françaises de l’Ars minor de Donat au Moyen Age (XIIIe-XVe siècles), Florence, 1996, p. 138). Cette adaptation est suivie de développements sur la déclinaison du nom et du pronom que l'on retrouve dans les autres versions françaises.
Inc. : Quantes parties d’orison sont ? VIII etcetera. Li nons et li participes gouvernent et sont gouverné. Li pronons est gouvernés et si ne gouverne mie. (f. 76a)
Expl. : Item : Ihesus per omnes casus terminatur in u preterquam in nominativo et accusativo. Unde versus : « Dat Ihesus um quarto, reliquis u semper habeto ». (f. 77d)
Bern, Burgerbibl., 439 : 165 f. parchemin ; Nord-Est de la France d'après la graphie, 2e moitié du XIIIe
s. ; recueil à forte dominante grammaticale ; entre autres Evrard de Béthune, Graecismus
commenté f. 1-74 ; Ars minor de Donat abrégé et corrompu
f. 75r-v ; traduction de l’Ars minor de Donat f.
76a-77d ;
Ecloga Theoduli glosée et commentée f. 138-151v.
Possesseur : couvent des Célestins de
Metz (ex libris f. de garde). Sigle :
B Colombo Timelli, B Städtler
Bibliographie : (1) T. Städtler, Zu den Anfängen der französischen Grammatiksprache,
Textausgaben und Wortschatzstudien, Tübingen, 1988 (Beihefte zur
Zeitschrift für romanische Philologie, 223), p. 86-91 — (2) B. Merrilees et A. Dalzell, « Les manuscrits de l’Art
mineur de Donat en ancien et moyen français », dans
Archives et Documents de la Société d’Histoire et
d’Epistémologie des Sciences du Langage, seconde série, t.
4, 1990, p. 27-30 — (3) M. Colombo Timelli, Traductions françaises de l’Ars minor de Donat au
Moyen Age (XIIIe-XVe siècles), Florence, 1996 (Pubblicazioni
della facoltà di lettere e filosofia dell’Università degli studi di
Milano, 169), p. 138-144 [édition].