École des chartes » ELEC » Cartulaires d'Île-de-France » Saint-Martin-des-Champs » Tome 1 » V. — Actes concernant Saint-Martin-des-Champs prieuré de Cluny, sous le règne de Philippe Ier » Vers 1083

Foulques d'Annet lègue à Saint-Martin le fief qu'il tenait de cette église, en présence d'Hervé de Montmorency, de ses chevaliers, et du comte Hugues de Dammartin.

  • A Original perdu.
  • B Copie de 1118, Bibl. nat. de Fr., ms. lat. 10977, Liber Testamentorum, fol. 27', nº 58.
  • a Recueil des chartes et documents de l’abbaye de Saint-Martin des Champs, monastère parisien, éd. Joseph Depoin, Ligugé, 1913-1921.
D'après a.

Notum fieri volo omnibus Xristi fidelibus quod Fulco feodum quod dicebat se tenere de æclesia Sti Martini in villa que vocatur Anetum13, dédit post obitum suum eidem æcclesie in dominium, concedente filio suo, pro redemptione anime sue et uxoris suæ et parentum suorum. Hujus rei testes sunt : Herveus de Montemorentiaco64, Hugo comes de Domno Martino10 ; Theodericus filius Fulchardi, Hugo filius suus135, Ivo Rufus, Drogo filius Ivonis, Godefredus de Morenciaco monte65, Ivo, Landricus Petrus filius Alberici65 ; Ascelinus, Wido Columba ; Richardus Theutonicus, Rotbertus filius Geraldi, Roscelinus prepositus, Oddo filius Hugonis, Arraudus frater Landrici65 ; Roricus, Rotbertus Par-Medium, Walco, Hermerus Calvus ; Theotulfus, Wido, Rotbertus filius prefecti154, Richardus de Bulriaco66, Walterius Tirellus128, Walterius de Ponte Isare, Alulfus, Balduinus filius Ivonis67 ; Joscelinus archidiaconus24 ; Wulgrinus canonicus67, Seguinus canonicus, Roscelinus, Wasco de Torota, Paganus68 ; Walterius filius Martini, Petrus filius ejus143 ; Walcherus de Nuisiaco, Gundrannus, Ebrardus, Walterius major36 ; Hilgodus, Radulfus de Porta69, Teobaldus filius Corpus Sancti70.


13 Annet-sur-Marne, ca. Claye-Souilly, ar. Meaux (Seine-et-Marne).
64 Cette notice serait paticulièrement intéressante à dater, en raison de la quantité de témoins de marque qui s'y trouvent associés. Un terminus ad quem indiscutable est fourni par la mort de Josselin (3 novembre 1096), l'archidiacre de Josas qui fut un bienfaiteur insigne du prieuré (cf. nº 13 suprà, note 24). C'est aussi en en 1096-97 que la chanoine chancelier Vougrin devint archidiacre de Parisis au lieu et place de Dreux Ier de Mello. Toutefois il faut remarquer que le chanoine Sévin (le Sevinus Postellus qui figure en 1076 au nombre des testes clerici ex parte Sancte Marie, c'est-à-dire des clercs de Notre-Dame (cf. Guérard, Cartulaire de N-D. de Paris, I, 280) n'apparaît dans aucune énumération des membres du chapitre à partir de 1087. Mais la mention d'Hervé de Montmorency permet de reculer encore cette date. En effet, son fils et successeur Bouchard IV eut avec le comte de Beaumont son beau-frère, Mathieu Ier, une guerre au cours de laquelle fut détruite l'église castrale de Conflans-Ste-Honorine, et cette église, rebâtie après la cessation des hostilités, fut dédiée le 21 juin 1086. (Cf. notre étude sur les comtes de Beaumont-sur-Oise et le prieuré de Conflans dans le Bulletin de la Commission des Antiquités et Arts de Seine-et-Oise, 1911). Hervé était encore vivant et avait conservé la terre de Marly où il fit élever en 1087, l'église de St-Vigor (Ad. Maquet, Les Seigneurs de Marly, p. 48). Hervé avait cédé Montmorency à son fils aîné, postérieurement au 25 mai 1081, date où il agit comme tuteur de Guillaume II de Gometz (Bibl. de l'Ecole des Chartes, 4e série, t. III, p. 357). 1081 est l'année où un autre témoin de la notice, Hugues comte de Dammartin, fonda le prieuré de St-Leu d'Esserent. (Chan. E. Müller, Cartulaire de St-Leu d'Esserent, p. 1-4). D'autre part, Hervé d'abord seigneur de Marly ne prit le nom de Montmorency qu'après avoir hérité de Thibaud, son frère, postérieurement au 2 novembre 1071 (Prou, Actes de Philippe Ier, pp. 7 à 160 pour Thibaud ; pp. 94, 159, 308 pour Hervé). La distinction de leurs titres est sensible dans les souscriptions au diplômes de Philippe Ier en 1067 (nº12).

10 Hugues, comte de Dammartin, que nous rencontrerons plusieurs fois comme témoin de chartes postérieures, avait pour père Manassé, comte de Dammartin, frère de Haudouin III, comte de Ramerupt. Conseiller intime et probablement chambrier (noster a secretis) du roi Robert en 1031 (Bouquet, Rec. des Hist. de France, X, 626), Manassé périt auprès de Bar-le-Duc, dans la même journée où fut tué Eudes II, comte de Chartres (Hugues de Flavigny, Chron., ap. Mon. Germ. hist., Scriptores, VIII, 401 c'est-à-dire le 15 novembre 1037 (Aug. Longnon, Obituaires de la province de Sens, t. II, préface, p. viii). Sa veuve fit de grandes libéralités à St-Vanne de Verdun où les victimes du combat furent ensevelies (Vita S. Richardi abbatis Virdan., ap. M. G. h., Scriptores, XI, 288). Elle se nommait Constance ; c'était sûrement une fille de Robert le Pieux et de sa dernière femme ; filiation qui motive l'attribution des prénoms robertiens d'Eudes et de Hugues aux fils issus de son union avec Manassé (Guérard, Cartul. de St-Père de Chartres, p. 175). Eudes, omis par l'Art de vérifier les Dates, bien que cité avec son titre dans un diplôme de 1060, mourut peu après sans postérité mâle. Il laissa le comté de Dammartin à son frère cadet Hugues, précédemment établi à Bulles (Hugo Buglensis comes, titre que lui donne Ives de Chartres, éd. Bouquet, Rec. des Hist. de France, XV, 242), qui lui venait de sa femme Rohais. Au cours d'une grave maladie en 1075, il restitua à St-Lucien de Beauvais les églises de Bulles (Louvet, Hist. du Beauvoisis, I, 630-634) ; les chanoines qui les occupaient protestèrent devant le concile d'Issoudun en 1081 (Achery, Spicileg., III, 128). Revenu à la santé, Hugues partit en Terre-Sainte pour accomplir un vœu ; il y fut fait prisonnier, et sa rançon ayant été fournie par les Bénédictins du Bois-Saint-Michel, dépendant de Vezelay, il fonda à son retour le prieuré clunisien de St-Leu d'Esserent (Louvet, I, 645 ; cf. Mém. de la Soc. acad. de l'Oise, X, 493) en 1081 (Chan. Eug. Müller, Cartulaire de St-Leu d'Esserent, pp. 1-6) auquel l'abbé de Cluny réunit St-Michel dont les moines se transportèrent à St-Leu (p. 11).

Hugues avait causé des inquiétudes à Philippe Ier, qui fortifia Montmélian, aux frontières du Senlisois, pour se protéger contre ses atteintes (Rec. des Hist. de France, XI, 158, 410 ; XII, 135). Il finit ses jours sous la bure, à St-Leu d'Esserent (Müller, p. 17). Dès 1103, il était remplacé par Pierre, son fils (Cartulaire A de Montier-en-Der, coll. Baluze, XXXIX, fol. 239'). Celui-ci tomba malade à Rosnay en Champagne, d'où était originaire sa femme Eustachie (Müller, p. 16). Il y mourut un 13 septembre, en 1105 ou 1106 (Obit. de la prov. de Sens, I, 456) ; il fut inhumé à St-Leu d'Esserent où les moines qu'il avait appelés à ses derniers moments, ramenèrent son corps au prix de mille peines. Il y reposa près de son père et d'un frère aîné mort jeune (avant 1081). Il laissait d'Eustachie un fils qui lui succéda, certainement Hugues II qui dès lors exerçait les fonctions comtales. L'Art de vér. les Dates (II, 661) le fait à tort frère de Pierre. Les actes de Hugues Ier ne lui attribuent, sur la fin de sa vie, qu'un seul fils et trois filles ; Basle, Aélis, Eustachie (nom porté déjà par une tante, issue du comte Manassé, et dont une fille, Agnès, épousa Guillaume vicomte de Mantes). Mariée d'abord à Aubri Payen de Mello, Aélis se remaria à Lancelin II de Beauvais, qui après 1111, succéda à Hugues II. Lancelin eut d'elle quatre enfants, dont deux, Manassé et Rohais, relevèrent des prénoms de l'ascendance maternelle. Mais Dammartin passa à Aubri Ier, que par son prénom l'on peut croire issu de la première union d'Aélis ; Lancelin n'aurait été que son mainbour : on ne s'explique pas autrement, d'ailleurs, que la nombreuse postérité de ce sénéchal ait pu être exclue du comté dont il avait été titulaire.

135 Hugues et Richard, fils de Thierri et petit-fils de Fouchard I de Montmorency. Le second fut la tige des seigneurs de Banthelu (ca. Marines, ar. Pontoise).

65 Geofroi Le Riche (Dives) nommé dans le Cartulaire de St-Martin de Pontoise comme fondateur du prieuré de St-Prix-de-Tour (localité de la vallée de Montmorency où Raoul Deliés donna à St-Martin-des-Champs une terre (nº 86 et note 223 infrà). La donation qu'il fit de l'église de Tour à St-Martin-de-Pontoise fut confirmée par l'évêque de Paris, Geofroi : la charte épiscopale est à tort datée 1085 dans le Cartulaire (p. 14 nº xvi). Elle est voisine du début de 1089. Renaud de Chelles, archidiacre de Brie, l'a souscrite : son devancier Ives Ier de Mello était encore en charge entre le 16 avril et le 4 août 1088 (nº 32infrà). Renaud avait déjà pris sa place entre le 30 novembre 1089 et le 21 avril 1090 (nº 40). Mais Jehan de Grand Pont, doyen de Paris, cité avec Ives, avait cessé de vivre dès le 8 septembre 1089 (note 90).

Geofroi Le Riche est ici surnommé Geofroi de Montmorency, et Duchesne l'a rattaché à la souche des barons. Il laissa de sa femme Richeud une postérité qualifiée decens prolis par la charte de fondation de St-Prix (Cartul. de St-Martin de Pontoise, p. 13, nº xv) comprenant une fille, Mahaud, qu'épousa Thibaud Payen, châtelain de Gisors (ibid., p. 84, nº cvi) et un fils, Hervé (Append. au Cartul. de St-M. de P., p. 293).

Des deux fils d'Aubri de Montmorency cités avec Geofroi Le Riche, l'aîné, Landri, qui survécut à son frère (nº 38infrà) était seigneur de Domont (nº 83) ; l'autre qui possédait à Sevran le terre de Montceleux dont hérita St-Martin des Champs laissa de sa femme Eudeline un fils unique, Aubri.

154 Etienne était prévôt de Paris en 1067 (nº12supra ; Cf. note 268) et peut être encore vers 1083 (nº24) : à ce moment son fils Robert, assistant à la donation de Foulques d'Annet, est qualifié filius prefecti. Robertus, filius Stephani prepositi Parisiensis, intervient dans l'accord entre St-Martin et le seigneur de Neuilly-sur-Marne (nº63). Ici il est accompagné de son frère Payen et de son neuveu Jean. Payen, fils d'Étienne, est témoin pour Raoul Deliés en 1092-1093 (nº53). C'est peut-être le même que Galon, frère de Robert, nommé avec lui et Henri, fils de Robert, en 1096 comme témoin de la donation de Montmartre (nº72). Robert de Paris, simple gentilhomme et nullement comte comme certains l'ont cru par méprise, se croisa et périt à la bataille de Dorylée (Riant, Note sur Robert de Paris, chevalier croisé. Bulletin de la Soc. de l'Hist de Paris, sept. 1879, 6e année, 5e livr., p. 130). On ne voit pas bien où se trouvaient ses domaines. Peut-être possédait-il Ivry-sur-Seine ; nous rencontrons plus loin Henri d'Ivry, gendre de Payen Hérisson de Neuilly qui prit Robert pour arbitre (nº63). S'il s'identifie avec Henri, fils de Robert, il faut lui donner pour frère Ansoud, Ansoldus filius Rotberti de Ivri, témoin en 1096-1097 (nº78). — Cf. Appendices au Cartulaire de St-Martin de Pontoise, p. 270.
66 Richard, frère de Gaubert, châtelain de Boury près Chaumont-en-Vexin, organisa en 1097 la résistance contre les Anglais. Voir sur cette famille l'Appendice IX au Cartul de St-Martin de Pontoise, pp. 445 à 450.
128 Gautier Tirel, châtelain de Poix en Amiénois et de Pontoise, habitait dans cette dernière ville, dès 1102, sur le versant N.-E. de la colline du château, un manoir fortifié que s'est appelé l'hôtel de Poix, puis l'hôtel d'Orgemont, lorsqu'il fut acquis par le chancelier de Charles V (Cartulaire de St-Martin de Pontoise, pp. 39, 452).
67 On remarque plus haut, mélangés aux chevaliers de Montmorency, Thierri et Hugues de Bantelu, Geofroi de Tour et Landri de Domont, un Ivo Rufus, un Drogo filius Ivonis, puis un Ivo, et enfin Balduinus filius Ivonis. On peut croire ces personnages alliés. A cette époque apparaissent simultanément, sans ascendance connue, un Drogo de Cuflante castro, un Ivo de Conflantio ; et un peu plus tard un Balduinus Bellus ou Pulcher cité avec un Rodulfus Bellus, ailleurs qualifié Rodulfus Bellus de Montmorenciaco et père d'un Rodulfus et d'un Ivo. Le second Raoul Le Bel donna l'église de Domont à St-Martin-des-Champs.

24 Josselin était archidiacre de Paris en 1063, lorsqu'il se fit élire évêque de Soissons. Il fut dénoncé au pape Alexandre II, qui cette même année écrivit aux prélats comprovinciaux pour empêcher qu'on ne le consacrât jusqu'à ce qu'il se fût justifié devant le Saint-Siège, en personne ou par un envoyé. Les lettres du Souverain Pontife visent « Ioscelinum qui, et archidiaconatum Parisiensem non modo pecunia sed etiam homicidio, et episcopatum Suessionensem simoniace, invaserat. « (Mansi, XIX, 978 ; Migne, Patrologia latina, t. 146, p. 1297 ; Jaffé-Lœwenfeld, 4519). Ces imputations ne pouvaient être fondées, car Josselin n'aurait pas, si la preuve en eût été faite, conservé pendant 34 ans l'archidiaconé de Josas. Mais il renonça à l'évêché de Soissons, dont Alard était titulaire en 1064. Josselin est cité dans les actes épiscopaux en qualité d'archidiacre de l'église de Paris, de 1067 (Guérard, Cartulaire de N-D. de Paris, IV, 110) à 1096 (Arch. de S.-et-O. Prieuré de Conflans). Il fut remplacé dès 1097 (Guérard, I, 306).

Son obit est mentionné au 3 novembre au nécrologe de St-Martin-des-Champs en ces termes : « Obiit Joscelinus archidiaconus. Officium fiat, cappa, in choro. Refectionem debet camerarius de terra Pentini, quam ipse emit ». Il mourut donc le 3 novembre 1096. (Molinier, Obit. de la province de Sens, t. I, p. 467).

68 Le chanoine Vougrin, chancelier de Paris dès 1085, remplaça en 1097 Dreux de Mello archidiacre de Parisis, donateur en 1087 de l'église de Marolles en-Brie à St-Martin-des-Champs (nº31). Le nécrologe de St-Martin-des-Champs, note au 4 novembre Wulgrinus archidiaconus. Il était encore en charge en 1105 (A. N. LL 47, fol. 65). Guillaume l'avait remplacé dès 1106 (Duchesne, Hist. de Montmorency, preuves, p. 68) comme archidiacre de Parisis (nº119 infrà).
143 Vassal de Hugues, comte de Dammartin, qu'il assiste lors de la fondation de St-Leu d'Esserent en 1081, Gautier I, seigneur d'Aulnay, est la tige d'une famille qui prit peu à peu une assez grande importance. Ses descendants, sénéchaux héréditaires du comté de Dammartin, obtinrent à la fin du XIIIe siècle des charges de cour. Deux d'entre eux, les frères Philippe II et Gautier IV d'Aulnay, subirent un supplice cruel comme convaincus d'adultère avec deux des belles-filles du roi Philippe le Bel. Pierre d'Aulnay, fils aîné de Gautier I, fut avec son père témoin de la donation de Foulques d'Annet (nº 24, vers 1083). Ayant molesté les hôtes de St-Vincent de Senlis à Blancmesnil, Pierre, mandé à la cour de Louis VI, dut renoncer à ses exactions (1113, après le 3 août). Sa femme Hélisende, ses fils Raoul et Gautier II, sa fille Mahaud et son frère Philippe I d'Aulnay consentirent à cet abandon (Luchaire, Louis VI, nº 164).
36 Gautier, frère aîné de Thion, maire de Noisy-le-Grand, ayant été remplacé entre 1101 et 1105 et disparaissant à partir de ce moment (cf. note 272), cette charte se place entre 1079 et 1104 environ. On peut se demander si Archambaud qualifié maire n'aurait pas été le devancier de Gautier, qui n'a point de titre dans cette pièce ; d'autre part, les moines ne sont point nommés. C'est pourquoi nous proposerions de placer cette notice entre 1067, date de la dédicace de l'église dans laquelle fut fait le don, et 1079, époque de l'entrée des moines, mais à une date très voisine de 1079, en raison du surnom « de Campis « attribué au monastère.
69 Thourotte (ca. Ribecourt, ar. Compiègne), importante châtellenie, a donné son nom à une famille féodale dont la généalogie est à peine esquissée par le P. Anselme (t. II, p. 149). Gasce et Payen appartiennent à la branche localisée dans le Pinserais et dont les membres sont cités souvent dans les chartes des monastères d'Abbecourt et de Saint-Germain-en-Laye ; ils étaient frères (nº89 infrà). Le second épousa Juliane (nº50).
70 Raoul de la Porte se rattache sans doute à Guerri Mauvoisin, appelé aussi de la Porte, dont les descendants conservèrent le second surnom (Appendices au Cartulaire de St-Martin de Pantoise, p. 252). Guerri avec son frère Raoul II Mauvoisin sont témoins ensemble vers 1089 (nº39 infrà). — Thibaud Corseint, d'une famille qui a possédé des fiefs en divers lieux du Parisis et du Vexin français.