École des chartes » ELEC » Cartulaires d'Île-de-France » Saint-Martin-des-Champs » Tome 2 » VII. — Actes concernant Saint-Martin-des-Champs sous le règne de Louis VI le Gros, de 1126 à 1137 » Paris, 25 octobre 1133 — 1er janvier ou 15 avril 1134.

Louis VI notifie le désistement du fisc au sujet des revendications exercées sur les biens recueillis par Raoul Hescelin, frère d'Helloin, précepteur du roi, et de la première femme de Foulques le monnayeur.

  • A Original scellé. Arch. nat., K 22, nº 77.
  • B Copie du xvie s., Arch. nat., LL 1353, fol. 187'.
  • a Tardif, Mon. hist., p. 639 nº 407 bis (le titre est erroné).
  • b Recueil des chartes et documents de l’abbaye de Saint-Martin des Champs, monastère parisien, éd. Joseph Depoin, Ligugé, 1913-1921.
  • Luchaire, Annales de la vie de Louis VI, nº 525, p. 240.
D'après b.

In nomine sancte et individue Trinitatis. Ego Ludovicus, Dei gratia Francorum rex. Notum fieri volumus tam futuris quam et instantibus quod calumpniam quam imposuimus Radulfo Hescelini fratri consanguineo magistri nostri Herluini13, sororem quorum duxit priorem uxorem Fulco monetarius, de rebus videlicet quas ei a fratre suo prenominato et a Gauterio cognato suo, tam in domibus quam in terris, quam in vineis sive in aliis bonis contingerant, annuente Adelaide regina, uxore nostra, Ludovico filio nostro, in regem sublimato anno tertio, prorsus dimisimus et omnem querelam a transactis retro temporibus habitam, ei in perpetuum condonavimus. Quod ne valeat — — (voir nº 198) firmavimus.

Actum Parisius publice . Astantibus.- — — — Signum Hugonis camerarii. Data per manum 1 Stephani cancellarii.


13 Helloin, maître ou précepteur de Louis VI, est connu par sa présence à de nombreux actes de ce prince. Il est qualifié ici frater consanguineus de Raoul Hescelin, ce qui, dans la langue du Moyen-Age, signifie frère de père et de mère, par opposition à germanus, qui désigne un frère de père en général, sans distinction de lit. Ils paraissent l'un et l'autre se rattacher aux Hescelin, seigneurs de Linas. — Le monnayeur Foulques est cité vers 1089 dans la notice 32 (t. I, p. 7º)

1 (Monog. royal)